Je me retrouve mafoi avec une jolie voisine de table, visage proportionnée, seins et fesses comme je les aime. Son petit-ami arrivera assez rapidement pour l'enlacer, l'embrasser, bref, marquer son territoire comme un petit chien-chien à sa mémére (Je méprise de toute manière cette attitude des hommes qui viennent se coller à leur égérie dès qu'un autre mâle leur adresse la parole, apanage d'un individu dominé se déshonorant...la prochaine étape consistera pour lui à effectuer ses quatre volontés, puis elle le larguera comme une chaussette. ). Je continue à discuter avec elle malgré tout, leur groupe musical se nomme "les Fanfarons", ils se produisent dans un café près du Stade Gerland dans une heure. Au fil du dialogue elle développe ses connaissances pointues sur la Grippe A. "Serais-tu infirmière?" suis je bête: "Non je fais fac de médecine". Ca vient donc jouer les rebelles en vacances dans les cafés bobos de Lyon et ça ouvrira son cabinet libèral dans quelques années en pestant sur le fisc. Ils finirent par discuter plûtot entre eux me délaissant moi et mon compagnon de boisson, ne nous reconnaissant certainement pas comme des leurs, les affinités culturelles et les habitudes se révélant inadéquates...j'abandonne...

A table . Appartement bourgeois, ex-chirurgien dentiste, sa femme lui servait d'assistante, sa fille pratique la podologie, son fils est conseiller financier pour les traders, ses deux petites-filles ont respectivement intégré math supp et médecine. La reproduction sociale pensais-je, toujours cette foutue reproduction sociale. J'abandonne. "Ah y'a que mon dernier petit-fils qu'est ce qu'il va faire il dit qu'il déteste l'école ! Il a tout donc ça le motive pas à travailler", artiste-bobo me disais-je...Evidemment tout ça a finit autour du cognac et de propos antisémites et racistes notoires..."Vous verrez vous changerez c'est les juifs qui dominent tout ...Etc..." J'abandonne...