vendredi 13 mars 2009

Me voila en direct d'un cybercafé de Lyon.

Lyon, 2nde agglo de France par la population, où je suis depuis 2 semaines pour y apprendre mon futur métier de récolteur d'impôts. Je me lève désormais vers 7h30, pour aller en cours à 8h30 à 2 minutes de trajet de mon appartement du 3 Boulevard Croix Rousse, et je manque à chaque fois d'arriver en retard.

L'Ecole des controleurs de Lyon, où je n'essais même pas de me faire bien voir, mon premier acte au Trésor Public aura été de me syndiquer à la CGT, et là merde, j'apprend que c'est bien vu d'être syndiqué.

Lyon, où je vais me promener, seul, toujours plus seul, dans des quartiers sympas, voir beau, très beau pour une si grande ville, où je rejoue au Water-Polo occasionnellement avec des gens qui ont un niveau à pleurer, où je vais faire des footing sur les bords de la Saone. Lyon, où je me proméne et demande des renseignements à des Bourgeois qui me répondent gentiment, puis à des prolos qui me répondent mal...


Lyon, où demain j'ai rendez vous avec une superbe rouquine aux yeux verts, la trentaine et divorcée avec deux mioches, qui est dans ma promo, et qui me posera peut etre un lapin, ou me repoussera quand je tenterai de l'embrasser. Mais en tous les cas, avec qui je vais passer du temps juste pour assouvir des besoins naturels que je n'arrive malheureusement pas à réprimer.

Lyon, la ville où je vis désormais jusqu'en Juillet, comme toutes les grandes villes, speed, trop peuplée, lourde, longue à arpenter, polluée.

Ma vie dans un condensé de la connerie humaine que sont les grandes villes. Ma jeunesse qui se termine à petits feux.

Des objectifs que je m'invente sans cesse pour oublier que TOUT ça ne sert à RIEN.
L'oublier pour ne pas me suicider, ne pas me suicider parce qu'un stupide instinct plus fort que moi m'en empêche, qui concernerait l'espèce qui elle aussi disparaitra, ou parce que ça ne sert à rien non plus de me suicider?

Parce que tant que ça restera à peu de chose près vivable, et ça l'est malgré tout, je n'irai pas outre cet instinct...
et "elle ronronne la pendule d'argent" disait Brel pour les vieux, elle nous attend aussi...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu cites Jacques brel soit mais saches que Claude François disait à juste titre que la pendule de l'entrée s'est arrêtée sur midi A ce moment très précis Où tu m'as dit: "Je vais partir" Et puis tu es partie J'ai cherché le repos J'ai vécu comme un robot Mais aucune autre n'est venue Remonter ma vie Là où tu vas Tu entendras j'en suis sûr
Dans d'autres voix qui rassurent
Mes mots d'amour Tu te prendras
Au jeu des passions qu'on jure Mais tu verras d'aventure Le grand amour

Lyon, ville d'art et de culture, ville ancestrale qui a vu tant de grands hommes, ville qui les a vu monter dans leur art puis mourir, ville qui succédera encore à d'autres ainsi qu'à toi.
Certes, tu n'es plus dans ta prime enfance, certes toi aussi tu entre dans un âge nouveau, celui du travail, celui d'une autre vie, d'autres expériences.
La vie est courte, elle est souvent fort mal comprise car incompréhensible. Tant de choses peuvent arriver et tout remettre en question.
Chaque matin, reprendre son destin en main n'est pas chose aisée, il faut souvent faire front, se battre contre ses démons.
Pourquoi penser au suicide alors qu'il existe tant de jeunes filles rousses aux yeux verts sur ce monde (existe en d'autres couleurs) profites mon ami et après advienne que pourra. Fais au mieux pour ne pas avoir de regrets après la vie fera ce que bon lui semble. Ton destin n'est pas entre tes mains de toute façon.

Anonyme a dit…

alors toi tu mets pas de titre à ton message, si c'est pour faire ca, autant mettre fin à ta vie oui. 2 semaines et déjà une possible conquéte? et ben, le kévinova is back. adopte ses gamins et profite d'eux aussi, tiens pendant que t'y est.

Djim a dit…

Je verserai presque une larme...
mais non en fait.

VascoVince a dit…

Ce chaud lapin le kev !